
À la veille du démarrage des épreuves écrites du baccalauréat, session unique de juin 2025, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) Eléonore YAYI-LADEKAN a adressé un message solennel à l’ensemble des parties prenantes : candidats, parents, enseignants et encadreurs. Un message empreint de mobilisation, d’espérance et d’appel à la responsabilité.
Ce lundi 16 juin, ce sont 79 588 candidats, répartis dans 140 centres de composition, qui entament cette étape cruciale de leur parcours académique. Une progression notable par rapport à 2024, où 75 381 élèves avaient été enregistrés, soit une hausse de 4 207 candidats
Dans son message, le MESRS rappelle que le baccalauréat, bien au-delà d’un simple rituel académique, constitue la clé d’entrée dans l’enseignement supérieur. Il est également un symbole fort de la vision éducative du gouvernement béninois, sous l’impulsion du Président Patrice Talon. Depuis 2016, le système éducatif national est engagé dans une transformation structurelle profonde : relecture des curricula, revalorisation des standards d’évaluation, réhabilitation du mérite, lutte contre les pratiques déviantes… Autant de réformes qui ont permis de rehausser la crédibilité des diplômes béninois sur les scènes nationale et internationale.Une dynamique encourageante pour les filles et les filières techniques
Deux indicateurs majeurs témoignent de l’impact des politiques éducatives récentes. D’abord, la progression continue de la participation féminine : en 2025, 35 667 filles se présentent à l’examen, contre 32 941 en 2024. Cette évolution positive traduit les efforts soutenus en faveur de l’égalité des chances et de la réduction des abandons scolaires chez les filles.Ensuite, le boom des séries techniques, qui comptent cette année 8 178 candidats, contre 4 027 en 2021. Une croissance qui reflète la montée en puissance de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, désormais reconnus comme leviers essentiels pour l’insertion des jeunes et la transformation de l’économie nationale.Un appel à la discipline et à l’excellenceS’adressant directement aux candidats, le Ministère a tenu un discours exigeant mais bienveillant. Il a rappelé que l’école béninoise ne vise plus la complaisance, mais la formation d’intelligences rigoureuses, éthiques et engagées. Il a exhorté les élèves à affronter les épreuves dans la sérénité, la discipline et le respect strict des règles républicaines. Présence à l’heure, convocation, pièce d’identité valide : rien ne doit être laissé au hasard, dans une République où le mérite est désormais une norme, et non plus une espérance floue.Hommage aux bâtisseurs de l’éducationLe message du MESRS a aussi été l’occasion de saluer les enseignants, encadreurs, parents, tuteurs, ainsi que les personnels administratifs et techniques, qui œuvrent chaque jour, parfois dans l’ombre, pour le succès du système éducatif. Leur contribution silencieuse mais décisive est essentielle à la crédibilité de l’évaluation nationale.Enfin, le ministère a rassuré l’opinion publique sur la prise de toutes les dispositions logistiques et sécuritaires pour un déroulement paisible et transparent des épreuves sur l’ensemble du territoire.Une évaluation au service d’un idéal collectif
Le baccalauréat 2025 ne doit pas être vu comme une simple échéance scolaire, mais comme un temps fort de consécration du mérite et du travail, en cohérence avec la vision d’un Bénin tourné vers l’excellence partagée.À l’ensemble des candidats, le ministère a adressé des vœux ardents de succès, tout en réaffirmant les valeurs fondatrices du système éducatif : vérité, justice, effort personnel.