

L’Organisation non gouvernementale EndoEspoir impliquée dans la lutte contre l’endométriose au Bénin grâce à son partenariat avec la Fondation Gbèhunu, a bouclé ses 05 années d’existence. La cérémonie de lancement des activités prévues dans le cadre de la célébration de ces 05 années d’engagement et de solidarité pour un avenir sans douleur s’est déroulée ce lundi 24 mars 2025 au Golden Tulip Hôtel de Cotonou en présence d’une pléiade de personnalités. Elle a été placée sous l’autorité du Président Louis Gbèhounou VLAVONOU, parrain de l’événement.Trois allocutions et des communications ont marqué les temps forts de ladite cérémonie à laquelle ont pris part Huguette BOKPÈ GNACADJA, Présidente de l’Institut national de la femme et les représentants des Présidents de la Cour Suprême, de la HAAC et du ministre en charge de la Santé, ainsi qu’une délégation italienne conduite par la Professeure Paola POMINI.Pour la présidente du Comité d’organisation, Gnanga DOTOU HOUEFA, « Ce 5ᵉ anniversaire d’EndoEspoir est bien plus qu’une commémoration : c’est un appel à la mobilisation collective ; un appel à renforcer nos engagements, à intensifier nos actions et à porter plus haut et plus fort la voix des femmes qui souffrent d’endométriose ». Elle a surtout saisi l’occasion qui lui a été offerte pour lever un coin de voile sur l’ensemble des activités inscrites à l’agenda de la célébration de ce 5ème anniversaire. Il s’agira concrètement de revenir sur le chemin parcouru par EndoEspoir, ses réalisations et son impact sur la vie des femmes ; de mener des activités de sensibilisation et de plaidoyer auprès des institutions et du grand public ; d’offrir des consultations et des dépistages gratuits, afin que davantage de femmes puissent être diagnostiquées et accompagnées et enfin d’encourager le dialogue entre les professionnels de santé, les décideurs politiques et la société civile pour des solutions plus durables.« L’endométriose est une maladie terrible. Je le sais, je la vis. C’est une maladie qui enferme, qui isole, qui broie les corps et les esprits. C’est une maladie qui, ici, au Bénin, est encore trop souvent réduite à des superstitions, à des crises d’hystérie, à des caprices féminins. Nous avons voulu changer cela. Nous avons commencé à changer cela. Et votre présence ici, en ce jour si spécial, constitue à mes yeux un témoignage fort de votre engagement envers une cause qui dépasse les frontières de la santé publique. Je me dois de vous en savoir gré et je vous prie de vous applaudir vous-mêmes », a dit la voix chargée d’émotion Innocentia Minerve ALLADAGBÉ, Présidente de l’Ong EndoEspoir. Elle n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont apporté de diverses manières leur soutien à son organisation portée par l’engagement pour apporter une réponse à un défi médical méconnu. Il s’agit notamment de la Fondation Gbehunu, le principal appui de la Clinique Rapha, de Ifè Nutrition, de la Fondation Durable, de l’ONG NOUESSEWA, et de tant d’autres qui, à chaque étape, ont tendu une main secourable à l’Ong EndoEspoir. Elle n’a pas oublié le Professeur Justin DENAKPO qui a mis un terme à son errance médicale lorsqu’elle était à la recherche de solution à ce défi médical méconnu qu’est l’endométriose. Avant de conclure ses propos, Innocentia ALLADAGBÉ a rassuré les femmes qui souffrent d’endométriose qu’elles ne sont pas seules et qu’elles peuvent compter sur l’Ong EndoEspoir.Le plaidoyer de la Fondation GbèhunuPartenaire principal de l’Ong EndosEspoir depuis sa création, la Fondation Gbèhunu n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Par la voix de Christelle VLAVONOU, représentant sa Présidente, la Fondation Gbèhunu a renouvelé son engagement à accompagner l’Ong EndosEspoir dans ses actions futures afin que chaque femme atteinte d’endométriose puisse recevoir l’écoute, le soutien et les soins dont elle a besoin.Pour Christelle VLAVONOU, l’endométriose est un problème de santé publique qui mérite l’attention et l’engagement de tous. « Il est temps d’en faire une véritable cause nationale, et non plus une lutte portée par quelques-uns », a-t-elle déclaré. « Nous devons collectivement œuvrer pour que dans cinq ans, en célébrant les dix ans d’EndoEspoir, nous puissions nous réjouir de voir l’endométriose reconnue, dépistée précocement et mieux prise en charge dans notre pays. Nous devons travailler ensemble pour que cette maladie ne soit plus un fardeau insurmontable, mais une pathologie dont la prise en charge est intégrée et accessible à toutes celles qui en souffrent », a-t-elle ajouté.Le sens d’un combatLe Président Louis Gbèhounou VLAVONOU qui n’était pas prévu pour intervenir a fait savoir que le champ à labourer dans la lutte contre l’endométriose est encore vaste. « Si je me suis engagé, c’est parce que personnellement je suis toujours pour la réduction des inégalités », a dit le Président VLAVONOU qui veut toujours avoir un regard sur les plus souffrants, sur les démunis, sur ceux à qui vous pouvez rendre service sans rien attendre en retour. « Tant qu’il y aura toujours un souffrant quelque part ; tant qu’il y aura toujours un démuni quelque part, tant qu’il y aura toujours quelqu’un qui aura besoin d’une main secourable, notre Fondation sera toujours à leur côté », a poursuivi le Président Vlavonou pour expliquer le sens de l’engagement de la Fondation Gbèhunu aux côtés de l’ONG EndoEspoir