BENIN : COMMUNE D’ADJARRA : Évaluation à mi-parcours du projet santé communautaire (Le maire WANVOÈGBÈ et les superviseurs d’arrondissements en synergie d’action pour un impact durable)

À la mairie d’Adjarra, une importante séance de travail s’est tenue ce mardi 08 avril 2025 entre le maire Germain Sourou WANVOÈGBÈ et les six superviseurs d’arrondissements des relais communautaires. Cette rencontre, a permis d’examiner les conditions de travail sur le terrain, les défis rencontrés par les relais communautaires et les pistes d’amélioration à envisager pour renforcer l’impact du projet de santé communautaire au sein des populations.Cette séance s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de santé communautaire.

C’est dans ce contexte que les relais communautaires ont été identifiés et déployés depuis 2024 sur l’ensemble du territoire national, afin d’assurer un lien de proximité entre les structures de santé et les communautés à la base.

Durant près d’une heure d’échanges francs et constructifs, le premier citoyen de la commune a prêté une oreille attentive aux préoccupations des superviseurs. Ces derniers, fidèles relais entre la base et l’administration, ont exposé sans détour les réalités du terrain : manque de certains outils de travail, difficultés de mobilité, lente appropriation du projet par quelques communautés, mais aussi les avancées remarquables enregistrées depuis le lancement du projet.

Le maire Germain Sourou WANVOÈGBÈ, fidèle à sa démarche de proximité et de gouvernance participative, n’a pas manqué de réaffirmer son attachement au bien-être des populations. Selon lui, « la santé communautaire n’est pas une option, c’est un impératif si nous voulons réduire les inégalités d’accès aux soins, notamment dans les zones rurales ». Il a salué le dévouement quotidien des relais communautaires, ces soldats de l’ombre qui sillonnent les hameaux et villages pour sensibiliser, informer et accompagner les ménages en matière de santé préventive.Il a ensuite exhorté les superviseurs à redoubler d’efforts dans l’encadrement de leurs équipes, à innover dans l’approche communautaire et à renforcer la confiance entre les relais et les populations bénéficiaires. Pour lui, chaque relais communautaire doit devenir une figure de référence, un repère fiable pour les populations.Au nombre des points abordés au cours de la séance, il y a la nécessité d’une meilleure dotation en moyens logistiques, la formation continue des relais pour renforcer leurs compétences, et surtout la mise en place de mécanismes de suivi-évaluation plus dynamiques pour mesurer l’impact réel du projet sur la santé des communautés.

Le maire a promis d’intercéder auprès des partenaires techniques et financiers pour l’accompagnement du projet, tout en explorant les voies d’une implication plus accrue de la commune, dans la limite de ses moyens. « Nous devons , ensemble, bâtir une commune dont les citoyens, sans distinction de rang social, sont en bonne santé avec les forces dont nous disposons, en misant sur la coordination, la rigueur et la solidarité. Ce projet est un secours bien pensé que le gouvernement apporte aux communes. Et nous devons veiller à une bonne mise en œuvre à Adjarra. Je veux bien compter sur vous. Mes portes sont ouvertes. A tout moment, quand vous avez une quelconque difficulté, n’hésitez pas à m’informer pour que la mairie prenne des dispositions adéquates », a-t-il martelé. Les superviseurs ont, quant à eux, renouvelé leur détermination à continuer le travail de terrain avec passion et dévouement, tout en collaborant étroitement avec les élus locaux, les chefs de village et les centres de santé. La séance s’est achevée sur une note d’espoir et de mobilisation. Un rendez-vous est déjà pris pour évaluer, dans quelques semaines, les progrès réalisés et ajuster les stratégies.

En somme, Adjarra donne une leçon de gouvernance locale axée sur l’écoute, l’anticipation et l’action pour une santé communautaire plus inclusive et durable.

Cell-Com/ Mairie d’Adjarra

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