


Le Bénin a donné ce lundi 16 juin 2025 le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du Baccalauréat session de juin 2025. Le Collège d’Enseignement Général (CEG) de Sèmè-Podji, dans le département de l’Ouémé, a été le théâtre du lancement national de cet examen crucial, en présence d’un parterre d’autorités dont les ministres Véronique TOGNIFODÉ (Ehseignement secondaire) et Eléonore YAYI LADEKAN (Enseignement supérieur)
Aux côtés du Préfet de l’Ouémé, Dr Marie AKPOTROSSOU, et du Maire de Sèmè-Podji, Jonas GBÈNAMÈTO, les deux ministres ont visité les salles de composition et les installations du centre, s’assurant des bonnes conditions d’organisation. Elles ont prodigué des conseils aux candidats, les invitant à faire preuve de calme, de concentration et de sérieux tout au long des épreuves.« Nous avons lancé cet examen sereinement », a déclaré la ministre Eléonore YAYI LADEKAN. « Les échos que nous recevons du territoire montrent que le démarrage est effectif partout. Il n’y a pas de raison que nous n’obtenions de très bons résultats.
»Pour sa part, la ministre Véronique TOGNIFODÉ a salué la conduite de l’année scolaire et exprimé sa confiance dans le dispositif éducatif béninois. « Le Bénin dispose d’un système d’enseignement secondaire et technique stable, crédible et reconnu dans la sous-région », a-t-elle affirmé, avant de souhaiter « bonne chance à tous les candidats »
.Au niveau national, ils sont 79.588 candidats – dont 35.667 filles et 43.921 garçons – répartis dans 140 centres de composition, à concourir pour l’obtention du premier diplôme universitaire.
Rien que dans le centre de Sèmè-Podji, 876 candidats, dont 474 filles, composent dans les séries A1 et B.
Cette cérémonie de lancement marque une nouvelle étape dans le processus d’évaluation au Bénin, qui mise sur le professionnalisme, la transparence et l’inclusivité. La forte représentation féminine et les mesures prises pour garantir des conditions équitables de composition témoignent d’une volonté politique claire d’assurer un examen crédible et respecté.Les regards restent désormais tournés vers la suite du processus, dans l’espoir d’un bon taux de réussite et d’une nouvelle preuve de la solidité du système éducatif béninois.