ASSEMBLÉE NATIONALE DU BÉNIN : Ouverture de la session budgétaire le 31 octobre (la dernière de la 9ème legislature)

La deuxième session ordinaire de l’année 2025 de l’Assemblée nationale béninoise débutera le vendredi 31 octobre au palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Cette session marque un tournant historique: elle sera la dernière de la 9e législature, installée en février 2023.

Une rentrée parlementaire décisive

Actuellement en congé, les députés se réuniront pour cette session budgétaire, conformément à l’article 87 de la Constitution béninoise et à l’article 4 du Règlement intérieur de l’Assemblée. Ces dispositions stipulent que le Parlement tient deux sessions ordinaires annuelles: la première en avril et la seconde dans la seconde quinzaine d’octobre, chacune ne pouvant dépasser trois mois.La date du 31 octobre a été fixée lors d’une réunion de la Conférence des présidents, tenue le jeudi 25 septembre dernier sous la présidence de Louis VLAVONOU. Cet organe réunit les sept membres du bureau parlementaire, les présidents des cinq commissions techniques permanentes et ceux des trois groupes parlementaires.Cette session sera principalement consacrée à l’étude et au vote du projet de loi de finances pour l’année 2026.

Un contexte de transition politique

Cette session revêt un caractère particulier. Élus le 12 février 2023 pour un mandat transitoire de trois ans, les députés de la 9e législature n’auront pas d’autre session ordinaire avant la fin de leur mandat. Les travaux se poursuivront jusqu’au 31 janvier 2026, date à laquelle les 109 députés de la 10e législature, issus des élections législatives du 11 janvier 2026, devraient déjà être connus. L’installation des nouveaux élus est prévue pour le 12 février 2026.

Un calendrier serré

Selon des sources parlementaires, les travaux se dérouleront à un rythme soutenu. L’objectif: examiner et adopter rapidement le budget 2026 avant le lancement de la campagne électorale, fixé au 26 décembre 2025.

Cette session d’adieu permettra ainsi à la 9e législature de clôturer son mandat transitoire dans les délais constitutionnels.

Max Gaspard ADJAMOSSI

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