Le ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye BIO TCHANÉ, a présidé jeudi 9 octobre 2025 au Palais des congrès de Cotonou, le lancement des Journées nationales d’inclusion financière. Organisée par le Secrétariat permanent de la Stratégie nationale d’inclusion financière (SP-SNIF), cette rencontre placée sous le thème « L’inclusion financière, un levier pour l’économie collective » rassemble les principaux acteurs publics, privés et partenaires techniques du secteur.
Dans son allocution d’ouverture, Romulus BIOKOU, secrétaire permanent de la SNIF, a insisté sur la dimension stratégique de l’inclusion financière pour le Bénin. « L’inclusion financière n’est pas un luxe, c’est un droit, c’est un impératif de justice.Une condition essentielle au développement et un puissant moteur d’autonomie pour nos communautés », a-t-il déclaré, avant de souligner que ces journées constituent « une plateforme de dialogue et d’action créant la rencontre entre demandeurs et offreurs de services financiers ».
Le Bénin, meilleure performance de l’UEMOA
La cérémonie a été marquée par les témoignages de deux bénéficiaires qui ont partagé l’impact positif des services financiers sur leurs activités économiques. Emmanuel ASSILAMÈHO, représentant de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a salué les avancées du Bénin, notant qu’en 2024, le pays a enregistré la meilleure performance en matière d’inclusion financière au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il a toutefois appelé à poursuivre les efforts pour atteindre toutes les couches de la société.Prenant la parole,
Abdoulaye BIO TCHANÉ a rappelé les multiples initiatives du gouvernement du président Patrice TALON visant à démocratiser l’accès aux services financiers. Il a précisé que ces journées s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie nationale d’inclusion financière, articulée autour de trois axes : le renforcement du cadre institutionnel, l’amélioration de l’offre de produits financiers et la promotion de l’éducation financière.« L’inclusion financière n’est pas un slogan, elle est une force, un levier. Elle est le cœur battant du développement économique moderne. Notre ambition est saine et forte : rendre des services financiers accessibles, abordables et utiles pour tous », a affirmé le ministre d’État, soulignant les résultats déjà obtenus qui ont touché des milliers de Béninois.
Un programme riche en perspective
Les travaux de ces journées comportent plusieurs communications techniques portant notamment sur la mise en œuvre de la stratégie nationale, ses avancées, défis et perspectives. Seront également abordés l’éducation financière et numérique comme clés d’une gestion efficace des finances personnelles, ainsi que le rôle des institutions financières dans le développement de nouveaux modes de financement, notamment la finance islamique et la finance verte, autant d’opportunités pour renforcer l’inclusion financière au Bénin.
Max ISHOLA
